Stéphanie Courouble Share est historienne, spécialiste du négationnisme, petite-fille de déporté.
En novembre 2008, je soutiens une thèse de doctorat en histoire contemporaine (Sociétés occidentales) à l’Université Paris 7- Denis Diderot, « Le négationnisme et son émergence dans l’espace public. Analyse comparative : France, Angleterre, Allemagne et États-Unis (1946-1981) » sous la direction de Pierre Vidal-Naquet et Marie-Claire Hoock-Demarle.
Je conduis des recherches sur le négationnisme à l’étranger. Après un an à l’Université de Columbia (New York, USA), j’effectue également des recherches au centre Simon Wiesenthal Center de Los Angeles, et au United States Holocaust Memorial Museum de Washington. Je pars aussi en Angleterre (Londres, Oxford), en Allemagne (Munich) à l’Institut für Zeitgeschichte de Munich, puis en Israël (Jérusalem, Tel Aviv), et enfin au Montreal Holocaust Memorial Centre au Canada.
Enseignante dans des collèges et lycées de la région parisienne, j’ai été chargée de travaux dirigés en histoire contemporaine à l’Université Denis Diderot. Depuis 10 ans, j’interviens régulièrement sur le négationnisme auprès d’enseignants francophones en séminaire à l’École Internationale pour l’enseignement de la Shoah de Yad Vashem (Jérusalem).
Soutenue, après ma thèse, par l’Institut d’Histoire du Temps Présent (CNRS Paris), puis par The Stephen Roth Institute for the Study of Contemporary Antisemitism and Racism (Tel Aviv), je suis maintenant chercheure associée à l’Institute for the Study of Global Antisemitism and Policy (ISGAP-New York) et consultante pour des organisations internationales.