9 février 2019 –

Comme chaque année, des milliers de militants néo-nazis, venus de toute l’Europe, se sont rencontrés à Budapest afin de célébrer le « becsület napja », le « jour de l’honneur », et de rendre hommage aux soldats allemands et hongrois qui se sont opposés à l’Armée rouge et roumaine en 1945, lors de la Bataille de Budapest (le 11 février 1945).

En uniforme SS dans la capitale hongroise, armés, pour certains, avec des fusils de guerre, les militants néo-nazis se sont sentis libres de crier leur haine du Juif et de l’étranger. « Juifs, dehors », scandaient-ils, en exécutant le salut hitlérien, remplis de fierté d’être ces nouveaux admirateurs du Führer.

En ce début de XXIe siècle, la parole nazie s’est banalisée et le succès du négationnisme a permis de la libérer. Puisque les négationnistes affirment, haut et fort, que le génocide des Juifs est une supercherie de l’histoire, les passions nazies, non seulement ne sont plus coupables, mais elles sont légitimes.

Le combat contre le néo-nazisme ne doit pas oublier celui contre le négationnisme, car les deux idéologies sont intrinsèques.

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